Georgio, ce héros

Mais même si mon frère habite en face de chez moi, la vie continue...

GEORGIO : Oh, Elizabeth ! C'est merveilleux que nous habitions la même maison à présent, et que Luc soit... enfin, est été désintégré. Maintenant, on peut s'embrasser quand on veut...
MOI        : Georgio... C'est dangereux ce qu'on fait.
GEORGIO : Et pourquoi ?
MOI        : Mais enfin... il y a Ann ! Elle va te faire une crise si elle découvre que...
J'ai pas eu le temps de finir ma phrase qu'il m'avait déjà sauté dessus et emporté dans les profondeurs de la couette...

MOI        : Georgio... Je t'aime, mon amour, mais c'est tout de même très dangereux... Et si j'étais enceinte ?
GEORGIO : A quarante ans ? Impossible ma chérie, tu te fais trop de soucis.
MOI        : Tu oublies qu'une des caractèristiques des zombies, c'est d'être immortel !
GEORGIO : Mais tu n'en es plus une Clytie elle-même te l'a dit ! Et les zombies ne peuvent pas avoir d'enfants.
MOI        : Tu dis n'importe quoi, et Clytie aussi ! J'ai remarqué que jour après jour, mon horloge vitale restait fixée sur vingt-trois ans. Et j'ai déjà eu un enfant de Luc en étant zombie. Ange, je l'ai eue en étant encore une Eliza-bête.
GEORGIO : Et de toutes façons si tu étais enceinte... Ce serait merveilleux. La plus belle chose qui me soit arrivée. Mais ça m'étonnerait, parce que je... nous...enfin...euh...on s'est protégés quoi !
MOI       : J'espère que tu as raison...
GEORGIO : Mais au fait ! Viens là... Je dois te faire un cadeau quand même !
MOI       : Quoi ?
GEORGIO : C'est le vingt-sixième anniversaire de notre rencontre aujourd'hui ! Nous avions quinze ans... Tu te rappelles ? Sous le chêne, dans le parc... Ta robe s'est soulevée à cause d'un coup de vent et moi j'ai rien raté... Et puis là tu m'as fait " Qu'est ce que tu regardes ?!!! " Et je t'ai répondu...
MOI       : " Les jambes d'une déesse. Et j'aimerais bien voir la poitrine maintenant... ". Oui, je m'en souviens...
GEORGIO : Et notre premier baiser, deux mois après ? En septembre... On était dans le même lycée, dans la même classe et là, en cours de français, j'étais devant toi et sous prétexte de lire ta rédaction, je me suis mis à côté de toi et j'ai posé mes mains sur tes hanches... Tu as sursauté et tu t'es retournée... J'ai vu tes yeux de tellement près... Et j'ai posé mes lèvres sur les tiennes.
MOI       : Mmmm... Oui, c'était bon...
GEORGIO : Et notre première fois ? On avait dix-sept ans et ce jour là mes parents n'étaient pas chez moi... Tu t'es allongée sur le lit et tu as dit...
MOI       : Chhhhh ! Il y a des lecteurs !
GEORGIO : C'est vrai, j'oubliais... N'empêche que tu as faillit tomber enceinte ce jour là ! Et tu ne t'en souciais pas du tout, alors pourquoi maintenant tu t'inquiètes, alors que tu es majeure ?
MOI       : Parce que je ne suis pas une sans coeur dans le genre de ta femme ! Et si elle découvrait tout, imagine le choc pour elle !
GEORGIO : Dis plutôt mon ex-femme...
MOI       : Georgio ? Georgio ? Que vas-tu faire ?
GEORGIO : Je vais t'offrir ton cadeau pour l'anniversaire de notre rencontre...

GEORGIO : Ann, c'est fini entre nous.
ANN       : Qu'est ce que tu dis là, mon chou ? Je suis encore ta chérie d'amour, non ?
GEORGIO : Non. Toi et moi... c'était un truc de gosses. Une folie passagère. D'ailleurs c'était ton idée ! C'est toi qui a commencé à me tourner autour, lors du voyage pour arriver dans le désert, alors qu'Elizabeth dormais ! C'est toi qui t'es glissé dans mon lit, alors qu'Elizabeth et moi sortions d'une tentative de conception d'un enfant et que donc j'étais nu, c'est toi qui m'a fait ce massage ( absolument délicieu, d'accord mais déloyal ) pour que je reccomence ça, mais avec toi ( d'ailleurs j'étais sonné après, mais... ). Et tu sais très bien que dès que je fais crac-crac avec une femme avec une poitrine si développée et des seins si fermes comme les tiens, j'ai du mal à oublier la douceur que celà fait... Mais quand après j'ai revu Elizabeth avec sa nouvelle peau, dans la rue, j'ai compris que je n'aurais jamais du la quitter... C'est pour ça qu'aujourd'hui, Ann...

GEORGIO : Je te montre qu'Elizabeth et moi c'est redevenu comme au premier jour...
ANN        : Salaud... !

ANN : Attends, tends, tends, j'ai mal au dos, finis d'embrasser ta salope, en attendant...

GEORGIO : Je DIVORCE !!!
ANN       : Non ! Non ! NNNNNNNNNOOOOOOOOOONNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

ANN : Ohhhhhh mon Georgio... J'ai plus qu'à déménager maintenant !

MOI        : Bouhhhhhh...
GEORGIO : Quoi ? Tu n'es pas contente ? Tu...tu voulais que je reste avec cette... truie ?
MOI        : Mais non, ce n'est pas ça, c'est que... je... je suis trop sensible... Les histoires d'amours qui finissent mal, ça me fait pleurer... Même si elle finissent mal à mon avantage...

GEORGIO : Ne te fais pas de bile mon amour. Tu vas voir, Ann va bien se débrouiller toute seule... Elle arrivera à se faire à la vie de vieille célibataire...
MOI        : Tu as raison...

GEORGIO : Et maintenant... veux-tu devenir à nouveau ma fiancée ?
MOI        : Je veux passer le restant de mes jours à tes côtés... Oui, je le veux, et je veux devenir ta femme par la suite...